Le moulin tourne au fond du soir, très lentement. Je partirai. La mer jusqu’à la passe est pareille à tes yeux de sable et d’algues, Jusqu’à la masse profonde du large, où fleurissent tous les miracles. Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire. brûle du noir et crépite en se refroidissant. On se déguise dans la cour arrière. Je porte la couverture de laine sur laquelle on regarde les feux. Je me taisais, attentive aux brasiers, aux météores et aux titans de haine. Quant de la chair, que trop avons nourrie. Ferme le jour stérile ou plein, bon ou mauvais. J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Il l’emparouille et l’endosque contre terre ; Il le rague et le roupète jusqu’à son drâle ; Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ; que les notes se racolent pour dire le temps, une réceptionniste deux fois une infirmière, dans mon sexe me défaisant de ma grossesse, la jolie mademoiselle ritournelle ma beauté. Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain. Ô lac ! Las ! On marche au beat des gyrophares. l’année à peine a fini sa carrière. Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête. Nous émeuvent autant que, dans les cathédrales, C’est un bloc écrasant dont la crête surplombe, Au-dessus des flots noirs, et dont le front puissant, Domine le brouillard, et défie en passant. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les enfants courent partout. Puis, soudain voyage à travers soleil et pluie, Tel un radeau de feuilles mortes le long du fleuve, Est bien étrange la lente marche des mortels, Dans mon pays il y a tant de rêves qui pagaient. passant, je lamente. Bout de ferraille séparé de la carcasse. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute musique et cavale, toutes peaux dehors et déployées, elle s’agite et se perd et se donne, courant d’air, devenue, elle souffle et reprend son souffle et danse encore et toujours juste comme si la danse se... passer de l’autre côté des barrières grises, traverser et suivre les pistes du désert de sel, se jeter à l’horizon surcaché de l’horizon, allumer l’incendie au milieu d’un vent de sable, s’envelopper de l’orage de Newton des Bédouines. Et d’échanger enfin la branche d’olivier. Un marteau lourd, un grand clou - pointu, pointu, pointu. Les servantes faisaient le pain pour les dimanches. De nombreuses victimes… Société Cameroun : plus de 600 millions FCFA pour l’Hôpital régional de Bafoussam Comme un pauvre captif vieilli dans sa prison, Se cramponne aux barreaux étroits de sa fenêtre, © 2019 Poetry In Voice / Les voix de la poésie. Vous avez l’air joyeux, ce qui déplaît aux cuistres.... Nous aurons des douches neuves remplies d’alluvions et d’odeurs atroces. — D’ailleurs inexistant. C’est par considération que je meurs. Tu as pris mes os froids entre tes mains, la ruelle était maintenant déserte. Cache moins de secrets que mon triste cerveau. Et mon être a donné un peu plus que sa part ; Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Oh ! D’argent; où le soleil, de la montagne fière. Il est 22 h 37. Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Saviez-vous que nous avons aussi une anthologie de poèmes en … Sans gâteaux, sans joujoux, sans fringues. Il était un grand mur blanc - nu, nu, nu. Le paysage maintenant, le paysage, voilà. Après la casse, sur la route, si on s’approche assez pour voir, on me reconnaîtra. une aptitude à l’asthénie inscrite partout. Dieu dans les yeux d’un chien fou, dans la gueule... des statuettes victoriennes, des marguerites, une maison orange et bleue, des serviettes roses sur le balcon, un homme aux cheveux blancs à l'autre bout du paysage, tandis que je rentre à la maison Paix et Amour, des enfants jouent dans les flaques d’eau. Dans la grand’paix de cette vague ville ; Des arbres gris sur la place frissonnent. Vois-tu, je sais que tu m’attends. Fleurs du monde vivant. Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. Modulent leur prélude à ma croisée ouverte. Un glas encor sanglote aux lointaines églises... La nue est envolée, et le vent, et le bruit. Découvrez tous nos produits. J’ai appris l’âge des arbres dans la savane : Arbres nourriciers des bambins sans lendemain, Pourquoi donc tant de gens ont-ils le mal de mer, telle était la question qu’à moi-même posait, la vue âcre de ceux qui en chœur vomissaient, faisant route à vapeur vers la grande Angleterre, on se trouvait alors loin du cap d’Antifer, mais me trompé-je ici ? Les endroits non frayés d’aucune trace humaine. Qui bave à l’idée de manger autant de rêves. Vos yeux ont des appas que j’aime et que je prise. Au bas d’une montagne en une grande plaine ; Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine, Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. Depuis l’aube, ses bras, comme des bras de plainte, Se sont tendus et sont tombés ; et les voici, Il vous naît un poisson qui se met à tourner. Dieu des ruptures de glace et des bas-fonds généreux. Voici la liste de tous nos poèmes pour les élèves entre la 3e secondaire et le cégep. En plein vol, et cachant votre histoire en son... elle confondait dès lors le soui-manga et l’aigle, elle avait cru réinventer la roue, ma mère, je suis debout dans le soleil et je marche, je marche à la vie à la lutte à la victoire, me voici prêt à vivre désormais comme il convient, comme il convient à un pauvre nègre qui a beaucoup, souffert non pas désolé mais consolé non pas déserté. Devaient la reconduire au seuil de son amant. Je me vois venir, tout simplement, sans présenter aucune particulière... tu descends des bières dans un bar de la rue, tu acceptes les services d’une prostituée. À toute vitesse une déchirure avec de l’eau des larmes un gémissement un cri une enfant. J’ai bien réfléchi, l’année avant, dans ma chambre. J’habite en silence un peuple qui sommeille, frileux sous le givre de ses mots. Tout se mêle en un vif éclat de gaîté verte. Nous nous faisons payer grassement nos aveux, Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour. De temps en temps la couleur du ciel s’assombrit et le ciel tombe dans la boîte, alors je ris doucement, et quand je ris, voyez comme j’ai des rides. Il a suffi d’appuyer un oreiller sur la petite bouche, et puis plus rien. Les vierges du foyer dont l’œil doux électrise. Elle écrasait tout dans son grand rectangle noir imprimé : on a freiné attendu puis trouvé le sentier. fille faite de fragments. Avec un mascaret qui bat au rythme de son... Tu es la rue. Au numéro vingt-trois de ce quartier ancien, J’eus longtemps — grâce au ciel moins qu’au propriétaire —. Je me réveille à quatre heures quarante du matin pour écrire ça. Poussaient leurs troncs noueux vers la voûte céleste. Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal. elle fait partie d’une étoile si lointaine, leurs bras et leurs doigts comme une neuve symétrie, c’est la religion des saisons qui fait ça, on leur donne des noms mais chaque hiver a sa tempête. La femme couverte de la fraîcheur de la mer. Vous êtes bien heureux d’avoir deux mains. Une boîte à souvenirs pleine de trous dont les souvenirs s’échappent. les douleurs qu’on lui a infligées, sans sortilège. Soudain l’Esprit de nouveau, soudain le souffle de nouveau. Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course. Il guette sa chance d’entrer dans la plus petite craque. les jeunes filles          en jeunes filles, le même jour je commencerai d’avoir un cœur, je te ravirai pour battre la campagne au fond de nous. Ça s’est infiltré peu à peu dans ton cerveau, il hurlait, ton chat, il ne cessait pas de hurler, et tu n’as plus voulu l’entendre. Mazzie avait fermé les yeux,... semant sapins et sources sur la matière bleue. J’ai lu qu’ils s’enivraient de vin et de la lune, Et leurs vers se balancent comme de longs bambous. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Et près des flots chéris qu’elle devait revoir. meuglant la découverte limitrophe de l’immense pays azuré. qu’innommée, qu’ans, qu’os, que feu père. Le siècle est un souper qui se trempe, s’arrose, s’asperge, se douche, s’inonde. Ignores-tu que la réalité est composée de zones sensibles ? Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent ? Parfois un vague oncle algérien m’appelait. Ô le beau soir de mai ! — Que dis-tu, que fais-tu, pensive tourterelle. Accable, belle indolemment comme les fleurs, Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde. l’herbe-au-coq, l’herbe-au-fic, aux-ânes, aux-boucs. Un grand nuage trouble aux murmures méchants... Jean le Vieux entend-il sa femme, la fermière ? Je tourne autour des soleils jusqu’à ce... Je passais près du feu dans la salle vide, Et je vis qu’il brûlait encore, et qu’il était même, Entre les forces de la cendre, de la braise. Quartiers de Reconquête Républicaine (Carte de France détaillée) septembre 23, 2020; Top des prénoms en France (2020) septembre 22, 2020; Sites de … Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines. Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva. We would like to show you a description here but the site won’t allow us. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre. Là, l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement. Libres comme la mer autour des sombres îles. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. vous êtes mariés, êtes allés aux pommes... sans pour autant qu’il soit un phénomène, Qui m’a dit et après qu’importe allons signe. Les diverses beautés qui parent ta jeunesse ; Quand tu vas balayant l’air de ta jupe large. Le voyage est infini sur les routes de lumière, Si je mourais là-bas sur le front de l’armée, Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée, Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt, Un bel obus semblable aux mimosas en fleur, Couvrirait de mon sang le monde tout entier. aux vêtements comme des guitares et des voix de cuir. Nous étions là toutes les quatre, Gillian, Jayne, Laurence, et Mazzie s’est amenée avec deux garçons de l’East Side. elle nourrissait la tombe de fleurs-soleils, elle s’arrangeait pour que la maison marche vers la tombe, Je m’enfoncerai dans les trous de la plaine, dans la tourbe où s’encaquent les errances effrayées des bisons. J’habite un espace où le froid triomphe de l’herbe, où la grisaille règne en lourdeur sur des fantômes d’arbres. Dans l’eau du temps qui muse au lourd jardin, le numéro de ma carte est cinquante mille. ni flammes de dragons ni fureur de guerre, le ciel fut toujours calme en ces contrées, jusqu’à m’en écouler le bleu calme de l’iris, je lui demande d’être disciple de ses yeux secs et brillants, elle me fait promettre de jeûner, de laisser mon ventre creux, de percer au nombril un trou vers le ciel, J’écris contre le vent majeur et n’en déplaise, À ceux-là qui ne sont que des voiles gonflées, Plus fort souffle ce vent et plus rouge est la braise, L’histoire et mon amour ont la même foulée, J’écris contre le vent majeur et que m’importe, Ceux qui ne lisent pas dans la blondeur des blés, ouvrant chaque fenêtre je fais le tour de la maison, laissant courir la lumière sur les meubles, le miel des souvenirs se répand dans mon être. — Un cruel oiseleur, par glueuse cautelle. Dieu tout au bout des chemins, devant l’inéluctable et le rien. Ô Père, tes moissons exactes sont rentrées. Et en plaisir maint lourd tourment j’endure ; C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons. Et qu’il y en a un qui est mort de la lune ; Et les Chinois ne disent pas qu’il était fou. Pour voisin de mansarde, un drôle de voisin. Que le vent du matin vient glacer à mon front. Maria a pressé le citron vert sur le poisson grillé, Elle a ri quand Vior a mangé les crevettes, Les yeux     ou les pattes     les antennes, peut-être, J’écris comme on consulte un album de photos, une photographie, c’est l’existence au plus-que-parfait du subjonctif, à l’imparfait du subversif, du disjonctif, comme l’enfant de la photo en couleur essaie de survenir. Les devins s’arrêteront à notre porte fermée pour... Je voudrais pour aimer avoir un cœur nouveau. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans. Poursuit l’aube blottie au lit vert des roseaux. Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là, je pense à ma mère juchée bancale dans la cuisine, est-ce que mes jambes sauront me propulser, mais les oreilles, les narines, les poumons. cette langue nouvelle s’agrippe aux parois, elle a tout son temps de parole amoureuse, maintenant nous sommes assis à la grande terrasse, où paraît le soir et les voix parlent un langage inconnu, de plus en plus s’efface la limite entre le ciel et la terre, et surgissent du miroir de vigoureuses étoiles, soudons nos naissances au même rond de terre noire le, pays n’est plus de pierres piquantes nous traversons le, promenons à travers villes transparentes et soufflées par, géants aux exhalaisons verticales où seuls. quand il aura terminé et miné ses études... fille rapiécée. Leur gorge remuait dans les corsages pleins. Au bois comme au champ tout est mûr. Et qui fût vierge encor de toute autre tendresse; Mais je porte en moi-même un horrible tombeau. et nous tissons l’espoir avec le bleu du ciel... Pour dormir ou ne pas dormir jour et nuit. Et, ces soirs-là, je vais tendre comme une femme. Qui bruit le long de tes couloirs de cuir doré. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? On dirait une fin, on dirait que tu y rôdes. Des verts chemins qui vont là-bas, à l’horizon. Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, J’ai pris de la pluie dans mes mains tendues, — Du blé qui choit comme la grêle aux dalles —. À ne pas manquer. l’ombre longue de ma main glissant sur le feuillet. Vous pouvez les découvrir à travers les filtres ci-dessous, ou encore avec la Roulette poétique ou avec l’option Au hasard. Je vous le dis, mon Père, ce n’est pas le ciel avec ses cris orphelins qui fera de ma vie un mirador : je ne suis ni une rivière ni une ombre, mais un os de peur, à enfouir sous la mer. Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’ai. Sur un ciel de tristesse et de mélancolie. Les arbres sont en bas, l’herbe plus bas, le monde vert. Et nous, les os, devenons cendre et poudre. Connaissant votre humeur je veux bien ma Sylvie. La sagesse est de fuir tous ces mornes visages. Qui, pour les sottes gens et les gens prévenus, Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine. La slague en traînées incandescentes. Convient à la douleur et plaît a mes regards ! mère qui veut tout et rien à la fois. Mon amour le couve au ras des flots. je pouvais enfin toucher aux arbres à papillons. Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. sortir sans rythme à un boulevard pressé, (très petit mort d’un seul bloc fragile un enfant, sur lequel s’élèvent les bras figés des pleureuses. Tous les oiseaux en chœur. Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Étrange production soulevée par l’énergie qui la parcourt, Entourées de lumineux et sortant un peu de l’ordinaire, le vent joue avec moi comme il parle aux feuilles, tous les jours je me dirige vers le jardin de la gare je songe à, l’énigme de mes gestes pense oui mais je dis non un court-cir-, cuit se produit je suis toujours assis sur un banc à observer un, oranger et je veux disparaître m’abandonner au bruit du train, La lune était sereine et jouait sur les flots. Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. moins triste et moins modeste. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes, inconcevablement abrupte ; entièrement faite, de ce récit qui prend la forme de la misère. Pour le cri du coq à l’aube. d’avoir troublé mon chemin, la nuit à peine terminée les vannes refermées, pour un long temps ils dormaient côte à côte, on eût dit des yeux fatigués par leur veille, cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres, nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs, nuit trop cuite de nos villes barbeléennes, la nuit des bouteilles brisées des nuits sans amour. 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